
Quality Cost Cycle Time : baisser efficacement le coût des non-qualités dans vos Opérations?
Baisser le coût des non-qualités
Le Quality Cost Cycle Time permet de baisser drastiquement les non-qualités d’un processus via une approche par les coûts engagés (VA) et immobilisés (BFR) pendant toute la durée du temps de cycle. On mesure l’impact de la destruction de valeur que l’on croise avec les coûts sur l’ensemble des opérations qui composent le cycle.
Il ne s’agit pas d’un concept nouveau, mais bien d’une démarche opérationnelle qui s’appuie sur les pratiques en place au sein de l’entreprise.
Le Quality Cost Cycle Time permet d’alimenter les routines de revue de performance et les ateliers de résolution de problèmes avec plusieurs bénéfices, parmi lesquels :
- Accélérer le temps de réaction et de traitement des non-qualités
- Améliorer le Rendement Première Passe (FPY)
- Améliorer le Taux de Rendement Synthétique (TRS)
- Optimiser le Rendement énergétique.
Une méthodologie préconisée en quatre étapes
Phase 1 : Identification et mesure
L’ensemble des coûts engagés sont répartis dans les étapes du macro-process. Sont pris en compte le coût des matières premières et des composants : sous-ensemble à partir des nomenclatures, des coûts de main d’œuvre, à partir des gammes, des énergies et des amortissements.
Les coûts immobilisés sont caractérisés par les coûts engagés sur la durée de chacune des étapes du temps de cycle. Les clients internes ou externes qui remontent des problèmes qualité sont caractérisés avec un temps de cycle correspondant.
Phase 2 : Aide à la détection
L’ensemble des origines des non-qualités (défauts et retouches) est caractérisé en quantité, fréquence et valorisation financière.
Les étapes du processus au cours desquelles les non-qualités sont détectées (puis crées), sont cartographiées. Un croisement avec la pondération des coûts engagés permet d’identifier à quelle étape certains défauts sont et devraient être détectés. Un repositionnement de Quality Gate permet très rapidement de réduire la destruction de VA sur la durée d’engagement du BFR.
Phase 3 : Aide à la décision
La mise à disposition des données consolidées de non-qualités et leurs impacts financiers permettent la mise en œuvre d’une boucle d’amélioration continue. Le Quality Cost Cycle Time permet d’attirer immédiatement l’attention sur les problèmes dès leur survenue. La réduction du Lead Time apparait alors rapidement sous le prisme de l’engagement du BFR.
Phase 4 : Gains et Impacts sur le BFR
Les gains attendus pour chacune des actions à impact rapide déployée, sont quantifiés. Les gains obtenus sur l’optimisation du BFR sont ainsi valorisés pour effet de levier principalement sur la réduction du lead time, avec un impact sur les stocks et la politique d’achats. Des scénarios alternatifs en situation d’alerte ou en anticipation sont alors proposés.
Tirer profit du levier Digital
Tirer profit de la data-visualisation
La Data visualisation du pilotage des non-qualités et de l’évolution du BFR engagé, apportent une aide à la décision proactive du management aux opérateurs.
Exploiter la data existante sur les produits ou services actifs
Très souvent les données existantes bien que de sources multiples (ERP, feuilles Excel…) sont suffisamment détaillées pour une exploitation pertinente. KEPLER recommande de partir de l’expertise des métiers pour valoriser ces données de façon à être pleinement efficace.
Des impacts rapides?
La démarche Quality Cost Cycle Time peut être déployée et produire des résultats mesurables sous quatre à six semaines seulement. Elle vient renforcer les actions et l’animation de la qualité au sein de vos UAP, usines et autres activités de service.
A la croisée des opérations et de la finance, le Quality Cost Cycle Time est un outil pragmatique combinant les bonnes expertises pour adresser les enjeux de baisse du point mort, d’amélioration de la trésorerie et qui ouvre la voie vers des processus plus efficaces.